EPAVES ET CHASSEUR DE TRESOR

CHASSE AU TRÉSOR À PARIS, EN FRANCE ET À L’ÉTRANGER.

On en est loin dans le cadre d’animation de chasse au trésor pour les entreprises, mais l’exploration des fonds des océans est de plus en plus poussée avec l’avancée de la technologie. Si cela a des effets positifs pour la recherche sur la faune et la flore, il est possible de faire remonter à la surface des objets très anciens, qui ont été engloutis au fond de la mer, lors de naufrages.

On pense spontanément aux pirates qui pillaient les bateaux mais il faut savoir que, dans les temps anciens de l’Antiquité au XVIIIème siècle, le commerce maritime était florissant. Toutes les denrées étaient transportées par bateau. Lorsque ces derniers coulaient lors de tempêtes ou d’avaries liées à des attaques en tous genres, les trésors sombraient au fond de l’eau.

Aujourd’hui, les archéologues prennent mille précautions pour remonter à la surface, des objets mais les fonds peuvent faire l’objet de vol. C’est pourquoi l’UNESCO a édicté une convention sur le patrimoine subaquatique.

LA PROTECTION DU PATRIMOINE DU FOND DES OCÉANS, UNE PRIORITÉ POUR LUTTER CONTRE LE PILLAGE DES ÉPAVES.

Suite à un naufrage, en eaux profondes, les objets étaient inaccessibles et restaient au fond de l’eau, durant plusieurs siècles. Aujourd’hui, les chasseurs de trésors peuvent accéder aux épaves, en faisant de la plongée profonde, à une profondeur supérieure à 18 mètres, avec de l’air comprimé. A partir de 60 m, on parle de plongée de grande profondeur, qui permet d’accéder aux épaves. Maintenant, avec les véhicules sous-marins télécommandés (ROV), les épaves sont de plus en plus accessibles, ce qui a permis d’atteindre des bateaux en grandes eaux profondes, pour récupérer les trésors. Ces robots étaient réservés à une utilisation militaire ou à des fins de recherche scientifique. Aujourd’hui, elle est ouverte aux particuliers qui peuvent se procurer ce genre d’engins.

Bon nombre d’Etats crient au pillage des épaves dans leurs eaux territoriales ou dans les zones internationales. L’UNESCO a décidé d’intervenir par la rédaction d’un document en 2001, la Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, que vous pouvez lire en suivant ce lien. Ce texte sert à la protection du patrimoine sous l’eau pour « toutes les traces de l’existence humaine ayant un caractère culturel, historique ou archéologique », qui sont engloutis depuis plus de 100 ans, comme les épaves, les cités englouties, les sépultures…

LES TRÉSORS ENFOUIS AU FOND DES MERS.

Au fond des océans, les objets sont assez bien conservés, enfouis sous le sable ou couverts d’algues. Il est important de bien suivre une procédure en fonction du matériau. L’exposition à l’air ou à l’eau douce de façon non contrôlée peut entraîner une dégradation de l’objet en quelques heures ou jours. Les scientifiques recommandent de ne pas remonter toutes sortes d’objets et de prévenir un centre de recherche.

Aujourd’hui, des trésors sont encore dans les profondeurs des océans comme : 

  • Le Kusanagi qui est une épée, considéré comme un trésor sacré du Japon et qui légitime l’empereur. Cette légende date de 1195 et l’objet se situerait au sud du Honsku.
  • Le trésor du Tsar, lors de la collision d’un bateau près de la Nouvelle-Angleterre aux Etats-Unis, dont le montant global est estimé à 4,3 millions de $.
  • Le trésor de Awa Maru, qui était un paquebot japonais qui a coulé en 1945, touchée par une torpille. Il y aurait dedans, de l’or et des diamants pour une somme astronomique de 5 milliards de $.